Alors que la France accueille le Congrès mondial de la nature visant à définir un cadre mondial de mobilisation en faveur de la protection de la biodiversité, les minéraliers, représentés par la Maison des Eaux Minérales Naturelles (MEMN), publient l’étude menée par Deloitte sur leurs engagements environnementaux et économiques, au plus près des territoires. Les résultats révèlent leur rôle majeur, aux côtés des acteurs locaux, dans la préservation de la biodiversité des zones d’impluvium ainsi que le dynamisme économique local qu’ils impulsent.
La préservation de la biodiversité des impluviums constitue la priorité des minéraliers et l’essence même de leurs métiers. Conscients que, de cette protection, dépendent la qualité et la pureté de l’eau minérale naturelle consommée par les Français, les acteurs du secteur ont acquis un savoir-faire et se sont mobilisés depuis 30 ans dans des actions concrètes de préservation de la richesse de la biodiversité, en collaboration avec les acteurs locaux.
D’une part, les actions des minéraliers visent à développer la connaissance de la biodiversité des bassins de captages. Depuis 2015, ce sont 60 inventaires qui ont été conduits pour recenser les espèces végétales et animales d’intérêt. L’étude révèle notamment le recensement sur plusieurs impluviums d’oiseaux tels que La Pie-grièche écorcheur et le Milan royal, tous deux classés dans la catégorie « vulnérable ». Sur la base de ces connaissances, les minéraliers ont sensibilisé plus de 100 000 acteurs en 2019 (visiteurs, citoyens, étudiants, agriculteurs…).
D’autre part, les initiatives des minéraliers permettent de préserver et de restaurer la biodiversité et la santé des sols pour garantir à ces espèces des conditions de vie propices à leur développement. Ont ainsi pu être mises en œuvre la création de réserves naturelles régionales, la restauration d’étangs ou encore la contractualisation avec les acteurs locaux pour que ne soient pas utilisés des engrais chimiques et des produits phytosanitaires.
La force de ces actions trouve sa source dans la mobilisation des parties prenantes locales autour d’une démarche d’engagements communs. L’étude compte aujourd’hui 73 communes et 47 partenaires privés et associatifs engagés aux côtés des minéraliers pour protéger, ensemble, la richesse de notre patrimoine naturel.
Au total, les initiatives de préservation et de protection de la santé des sols concernent 16 149 hectares de surface, soit l’équivalent d’une fois et demie la forêt de Paimpont (Brocéliande).
Ces résultats démontrent la contribution active de la filière à l’atteinte des objectifs français de protéger la biodiversité de 30 % des espaces terrestres et marins d’ici 2030. À ce titre, le secteur s’inscrit pleinement dans la 3ème Stratégie Nationale de la Biodiversité.
En parallèle, sur le plan environnemental, l’étude confirme que la filière poursuit sa dynamique d’innovations en faveur de l’économie circulaire et de la réduction du recours au plastique vierge. La part d’utilisation du plastique recyclé dans la fabrication de bouteilles, qui permet de limiter l’usage de nouvelles matières premières et réduire l’émission de CO2[1], ne cesse de croître et devrait atteindre les 54 % en 2023 selon les projections de l’étude. Les minéraliers sont, de longue date, engagés pour réduire leur empreinte carbone : allègement du poids des bouteilles, développement d’une filière de recyclage, déploiement de grands formats et de modes alternatifs de transport.
La production d’eaux minérales naturelles étant par définition locale et non délocalisable, les minéraliers sont des acteurs économiques résolument ancrés dans leurs territoires. D’après l’étude Deloitte, ils sont à l’origine de 7 300 emplois directs et au total de 34 000 emplois en comptabilisant les emplois indirects et induits. Les emplois locaux créés par les minéraliers représentent en moyenne 32 % de l’emploi total de leurs communes d’implantation. Majoritairement implantées dans des zones rurales ou montagneuses, les entreprises des eaux minérales naturelles sont en effet des acteurs majeurs du dynamisme de leur bassin économique et, dans certains cas, leur premier employeur.
Par ailleurs, symboles des terroirs d’où elles prennent naissance et de la richesse du patrimoine national, les sources d’eau minérale naturelle participent à la renommée de leur territoire et ainsi à leur attractivité touristique. En injectant en moyenne chaque année 1,3 milliard d’euros dans l’économie française, la filière est fière de sa participation active à l’économie locale et au rayonnement des terroirs de la France sur la scène internationale.
Découvrir l’étude Deloitte dans son intégralité :
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Etude ADEME / FEDEREC « évaluation environnementale du recyclage en France selon la méthodologie de l’analyse de cycle de vie » – avril 2017 : concernant le PET, les économies par tonne collectée représentent 70% en termes d’effet de serre.