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Plus d’une bouteille d’eau minérale sur deux est acheminée par un moyen de transport alternatif à la route : train, ferroutage ou transport fluvial. Certaines usines d’embouteillage, sur le site des sources, possèdent leur propre gare ferroviaire afin de limiter au maximum le recours aux camions.

Le transport de l’eau en bouteille, enjeu de développement durable

Pour préserver leurs qualités et leur pureté, les eaux minérales naturelles sont toujours embouteillées à la source avant d’être expédiées sur leurs lieux de distribution. Pour limiter l’empreinte carbone de ces déplacements, les minéraliers favorisent les alternatives au transport routier. En effet, l’acheminement par le train occasionne 3 à 10 fois moins d’émissions de carbone que par camion (à distance et tonnage égaux).

Pour préserver leurs qualités et leur pureté, les eaux minérales naturelles sont toujours embouteillées à la source avant d’être expédiées sur leurs lieux de distribution.

Les minéraliers privilégient les transports les moins polluants

L’implantation d’une gare sur le site même de sources comme Evian, Vittel, Contrex ou Volvic permet d’arriver à des taux record d’expéditions par voie ferroviaire : 70% de la production à Evian, 55% pour Vittel. Dans les autres cas, le recours à des plateformes d’expédition par le rail ou au transport fluvial permettent, là encore, de minimiser le bilan carbone.

Pour l’export, la voie maritime est privilégiée : un porte-conteneur équivaut à 5 000 camions. Cette solution permet l’acheminement de quantités massives à travers les océans pour un bilan carbone très inférieur à celui de l’avion.

Objectif : réduire l’empreinte carbone

Les déplacements régionaux, sur des distances limitées, sont effectués par la route. Diverses mesures ont aussi permis de réduire l’empreinte carbone du transport de l’eau minérale dans ce cas de figure. Tout d’abord, les bouteilles en PET ont été allégées d’un quart (26%) entre 1997 et 2012 grâce à des améliorations techniques : leur expédition est donc moins énergivore aujourd’hui. Ensuite, les entreprises du secteur sélectionnent les prestataires ou les véhicules qui répondent aux normes environnementales les plus récentes. Enfin, elles veillent à optimiser leur logistique pour éviter, par exemple, les retours à vide des camions.

Diverses mesures ont aussi permis de réduire l’empreinte carbone du transport de l’eau minérale.

Au total, le recours aux modes de transports propres, dont le ferroutage (consistant à embarquer les remorques sur les trains), représente en moyenne 55% des flux d’eaux en bouteille transportés. C’est 5 fois plus que la moyenne des marchandises transportées en France.

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